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L'histoire du Ragdoll

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L'histoire commence au début des années 60, lorsqu' Ann Baker, éleveuse de Persans, fut le témoin d'un accident survenu sur une chatte de ses voisins, Joséphine,  une chatte blanche aux yeux bleus de type Angora appartenant à ses voisins. Cette chatte fut renversée par une voiture et Ann Baker la fit soigner. Lorsque la chatte fut guérie, et qu'elle put à nouveau avoir des petits, l'éleveuse réalisa que ceux-ci étaient beaucoup plus gentils et dociles que ceux nés avant l'accident et développaient une grande aptitude à être manipulés, à se détendre dans les bras de leur maître, d'où le nom qu'elle donna à la race qu'elle était en train de créer : Ragdoll  (Rag dans la langue anglaise signifie chiffon et Doll signifie poupée).  A savoir que toutes les races de chats tirent  leurs noms de leurs  prétendues :  origines géographiques ou mythologiques ou de leur apparence physique. Le Ragdoll, lui, est le premier  et le seul jusqu'à présent à tirer son nom de son tempérament.

 

La légende : Première version

Au départ, ses voisins autorisèrent Ann Baker à utiliser un de leur mâle, Blackie, chat de type persan, pour le croiser avec ses propres persans noirs. La mère de Blackie était Joséphine, qui eut, après son accident, un autre descendant, Raggedy Ann Daddy Warbucks, également utilisé par Baker dans son programme d'élevage.  Selon l'éleveuse, ce chat était de grande taille et ressemblait à un Birman. Il avait aussi une « flamme » blanche sur le nez, des chaussettes blanches, une bande blanche du menton au ventre et l'extrémité de la queue blanche. (Tout en sachant que le Sacré de Birmanie n'avait été introduit aux Etats-Unis qu'en 1959 et qu'il était encore très rare à cette époque

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La légende : Deuxième version

L'autre version évoque un mariage de Joséphine avec un mâle noir et blanc ganté à poil mi-long. De ce mariage naquit Raggedy Ann Daddy Warbucks, un mâle noir, et Raggedy Ann Fugianna, femelle seal point bicolore. Joséphine fut aussi accouplée à un mâle chocolat à poil long et eut une fille noir et blanc gantée De mariages ultérieurs apparurent les 3 patrons communément reconnus chez le Ragdoll (Colourpoint, Mitted et Bicolore). Pour ajouter aux mystères du début de la race, certains articles mentionnent l'intervention de Birmans, de Burmeses et de Persans. Le Persan fut sans doute utilisé mais quant aux 2 autres, c'est tout à fait douteux étant donné la rareté de ces races à l'époque. En revanche, Joséphine portait le gène responsable des taches blanches à l'origine des motifs bicolores et mitted. Il se peut également qu'elle ait porté le gène récessif siamois à l'origine du colourpoint.

Le mythe... et le marketing

Une fois qu'elle eut établi les bases de la race, Ann Baker se mit à développer un marketing autour du Ragdoll, publicités, articles où elle affirmait la particularité de ce chat : sa relative insensibilité à la douleur. Ces affirmations étaient tout à fait fausses.  Après tous ces efforts pour développer la race, elle se mit à raconter que Joséphine avait subi une manipulation génétique lors de son opération. Puis, elle ajouta que c'était invérifiable car inclus dans un programme gouvernemental secret. Ensuite, elle assura que Joséphine avait des gènes humains et que ses descendants étaient le lien entre les hommes et les extraterrestres !!!

Après 1969, un couple d'éleveurs (Chatterie Blossom Time créa, en 1975, le Ragdoll Fanciers Club International (RFCI), à ce jour toujours le principal club dédié au Ragdoll aux Etats-Unis.  Grâce à cela, toutes les associations à travers le monde reconnurent le Ragdoll. C'est en 1981 que furent introduits 4 chats Blossom Time, les tout premiers Ragdolls en Europe. Il fallut attendre encore quelques années avant d'en voir arriver dans notre pays.

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